Publié le 15 Octobre 2015
Cela faisait près de deux ans, que le marché de l’immobilier de trois communes de l’Oise : Compiègne, Chantilly et Senlis, semblait s’être endormi.
Bien que ce soit encore timidement, les futurs propriétaires semblent revenir sur le front, en demeurant toutefois assez prudents. Il n’est pas rare qu’ils visitent plus d’une vingtaine de biens avant de définitivement se décider.
Les prix sont discutés et très étonnamment, les vendeurs se prêtent au jeu en acceptant très souvent de revoir leur prix à la baisse, préférant, sans doute, assurer malgré tout leur vente.
Ce sont les cadres et le personnel navigant de l’aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle qui s’intéressent le plus à l’immobilier de Senlis. Les prix du mètre carré sont en baisse et bien moins élevés que Chantilly ou Compiègne.
La commune de Chantilly, dont le prix du mètre carré d’un appartement ancien demeure le plus élevé du département de l’Oise (3 450 € le mètre en moyenne), attire de plus en plus par son environnement calme, son champ de courses, son château et son service SNCF régulier qui situe la ville à seulement 25 minutes de Paris.
Compiègne affiche des prix nettement plus bas que les deux villes précédentes.
Dans l’ancien, les prix moyens de la pierre sont descendus à environ 2 100 € le mètre carré. À seulement 80 kilomètres de Paris par l’autoroute A1 et à quarante minutes en train de Paris, près des 40 000 salariés des agglomérations travaillant dans les 4 300 entreprises et les 5 000 étudiants des établissements d’enseignement supérieur souhaitent s’installer à Compiègne.
C’est pourquoi le marché locatif de Compiègne est en forte progression. De rares demeures sont à vendre dans le centre-ville et ne se trouvent pas à moins de 800 000 € mais la moyenne du marché se situe aux alentours de 150 000 € (appartement de 3 pièces, de 71 mètres carrés). Ces prix devraient accroître le nombre d’investisseurs locatifs.